L'arrestation de Bonnot 1912
Le surprend Bonnot dans sa cachette de Choisy-le-Roi où il est hébergé par un autre membre de la bande et du mouvement anarchiste, le garagiste Jean Dubois. Bonnot a le temps de se retrancher au premier étage de la maison et se barricade, si bien que le chef de la Sûreté préfère faire cerner les alentours et attendre les renforts plutôt que de donner l’assaut.
Un long siège commence, mené en personne par le préfet de police, Louis Lépine et sous le commandement du capitaine Pierre Riondet et du lieutenant Félix Fontan de la garde républicaine (Gendarmerie).
De plus en plus de troupes diverses arrivent (jusqu’à un régiment de Zouaves avec sa mitrailleuse Hotchkiss dernier cri), ainsi que de nombreux badauds venus assister au « spectacle ».
Bonnot sort de temps en temps sur le perron pour tirer sur ses ennemis ; il est évidemment accueilli par des salves de tir mais parvient à chaque fois à s’en sortir indemne. Tandis que le temps passe et que la police tergiverse sur la façon de mettre fin au siège, il se désintéresse peu à peu de ses assaillants pour se mettre à écrire son testament.
Finalement, le lieutenant Félix Fontan décide de faire sauter la maison : progressant à l'abri d'une charrette de paille dont le cheval recule, il peut déposer une charge de dynamite puis, une cartouche à la main et le cordon Bickford de l'autre, la faire exploser. Grièvement blessé dans l’explosion, Bonnot prend encore le temps de terminer son testament en affirmant l’innocence de plusieurs personnes dont Dieudonné.
Lorsque les policiers emmenés par Xavier Guichard donnent l’assaut, il parvient encore à les accueillir à coup de revolver avant d’être blessé. Il décède peu après en arrivant à l’Hôtel-Dieu de Paris. Il est inhumé deux jours plus tard dans le cimetière parisien de Bagneux.
Les képis sont des créations 3D d'Arnaud Cowabounga.